The course intends to introduce students to the nexus between development, inequality and social mobility, focusing on fast-developing countries characterized by steady growth rates, deep political and institutional transformations and extreme levels of inequalities.

The course provides insights into the concept of social mobility and its relevance for developing countries engaging theoretically with the main approaches to social stratification and development studies. In the first part of the course, recent empirical evidence on inequality and social mobility trends will be presented with a global perspective while in second part of the course the focus will be on India and China.

While both Indian and Chinese societies have been characterized by a process of deep modernization during the last decades, there is evidence of new opportunities for social mobility being unevenly distributed among the population. The main political and socio-economic factors affecting the reproduction of inequality in the two countries are addressed from a historical perspective, with particular attention to the caste system in India and the hukou system in China which continue to act as important brakes to social mobility.

Students are invited, at the end of the course, to explore and discuss autonomously a selection of academic papers. Basic concepts and methodological tools (definitions, indicators, data, graphs etc.) will be provided in order to interpret quantitative findings on social mobility.

The empirical material presented in the course is primarily derived from a selection of recent academic papers, handbooks and reports.

To make the most of this course, students should have some basic knowledge of math and statistics for social sciences (cross-tabulations and graphs).

 



Etudier l'histoire politique et les éléments de la culture politique des sociétés sinophones (Chine, RPC ; et Taiwan, RdC) dans leur portion d'histoire commune, leur culture partagée, leurs différences historiques, culturelles, politiques et sociétales pour aboutir à une comparaison des régimes chinois (néo-totalitaire) et taïwanais (démocratique), un élément d'importance dans l'analyse de la géopolitique de l'Asie et du monde (cf d'aire culturelle Asie de 4A de secteur Affaires internationales, "Enjeux politiques et géopolitique en Asie", S2).

Le cours se divise en deux parties : intégration régionale en Asie (Jérémy Jammes et Gauthier Mouton) et économie du Japon (Béatrice Jaluzot).

La première partie examine l’évolution institutionnelle de la coopération régionale en Asie de l’Est et du Sud-Est, marquée notamment par l’extension à des accords transpacifiques (Regional Comprehensive Economic Partnership [RCEP] et Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership [CPTPP]. Du fait de sa centralité géographique et économique, l’Asie orientale et le Sud-Est asiatique sont parvenus à s’imposer comme un maillon essentiel dans les chaînes de valeur globales. En outre, il s’agit d’interroger l’expérience singulière du régionalisme dans cette région du monde, à la croisée des puissances chinoise, indienne, japonaise mais aussi américaine. Aujourd’hui, les États de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est sont confrontés à divers enjeux, qu’il s’agisse de la traite d’êtres humains – trafic protéiforme et global – et d’autres activités criminelles, celles-ci impliquent un nombre important de pratiques et d’acteurs, tout en restant peu visibles. 

La seconde partie présente la structure et l'organisation économiques du Japon, ainsi que son histoire, depuis le milieu du XIXème jusqu'à aujourd'hui. L'accent est mis sur l'industrie japonaise, les entreprises, le travail et l'internationalisation de l'économie., afin de mieux comprendre les pratiques qui la caractérisent.

 Un examen final sur table  (100 % de la note) : choisir et répondre à 2 questions parmi 3 qui vous seront posées et qui sont en lien avec le cours.